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Un de vos proches est en fin de vie et vous avez le désir de l’aider.

Vous le connaissez depuis longtemps, alors votre présence à ses côtés peut être particulièrement précieuse.Vous êtes pour lui le témoin proche d’une complicité qui n’existe qu’entre vous, fruit de vos années d’amitié.

Cette complicité permet à la fois les plaisanteries (qui font partie de la vie), et les silences ; les paroles futiles, et les paroles engageantes. Elle vous permet de passer avec lui du rire aux larmes, tout cela dans un échange fraternel.
En effet, en tant qu’ami, il est nécessaire d’être prêt à aborder des sujets profonds, surtout en ces moments si spéciaux de sa vie. Vous savez qu’il est en fin de vie, et il le sait sans doute lui aussi. Il ne le partage peut-être pas.

Beaucoup de raisons peuvent empêcher de parler en vérité : la pudeur, la peur de déranger l’autre, la crainte de faire arriver les choses plus vite. Il attend peut-être d’être bousculé, pour partager ce qui lui est le plus difficile à vivre.

Comment aborder des questions graves ?

Il n’est pas facile d’aborder de vous-même certaines questions graves, mais vous pouvez réfléchir à une manière d’aborder ces sujets avec lui. « Tu sais, j’aimerais te parler sérieusement : est-ce qu’il y a quelque chose que je peux faire pour toi ? »,  « Est-ce que tu as peur ? », « Veux-tu rencontrer quelqu’un ? écrire ou appeler une personne ? puis-je transmettre un message pour toi ? »,  « Je suis à ta disposition si tu veux partager des choses avec moi », etc. Il y a de nombreuses façons d’entrer en dialogue, et votre ami vous facilitera peut-être les choses par une allusion à saisir au vol.

Les personnes dont l’aide sera la plus ajustée  seront celles qui auront partagé avec lui une parole vraie.

Curieusement, ce ne sont pas toujours les plus proches qui vivent cela. C’est parfois un bénévole, un soignant ou un ami qui vont libérer cet espace d’échange, ou être les témoins de questions « crues » de la part de la personne malade.

Communiquer avec lui comme à votre habitude.

Surtout: continuez à le considérer comme vivant ! Personne n’est « à moitié mort » ni « à moitié vivant », malgré une expression courante.

Par exemple, il peut avoir encore des projets. Cela vous semblera de tous petits projets (une sortie, une rencontre, regarder un film avec vous, boire un verre…). Mais pour lui cela compte vraiment ! Et peu importe  si ce n’est pas tout à fait « raisonnable » : votre complicité peut permettre certaines choses qu’il n’oserait pas demander à quelqu’un d’autre.

Et finalement, s’il n’y a plus rien à « faire », votre simple présence, même dans le silence, sera un réconfort pour votre ami : il saura qu’il compte pour quelqu’un !

Vous pourrez trouver en vous les ressources pour offrir à votre ami de belles preuves de votre amitié si ancienne, et partager encore des moments que vous n’oublierez pas.

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